Avant de commencer le travail !

Les écuries ce lieux si calme mais si magique, repos pour les chevaux, mais Lucas tu es ici dans un autre monde. Ici ce n’était pas tout ce qu’il avait connu auparavant, dans ces murs ont ne visait pas la hauteur des barres où l’élégance d’une reprise de dressage, ici c’était Western. L’ambiance de son enfance, mais qu’il avait renié étant plus jeune, et aujourd’hui le voilà en plein dedans. Un jeans sur les cuisses, des basquets aux pieds, un simple T-shirt noir moulant son torse et une casquette du même coloris sur la tête voilà comment il se présenta aux animaux du site. Il était différent des gens qui déboulaient dans ce couloir et bien mes cocos il faudra s’y faire !
Après une rapide inspection dans les écuries, Lucas prit le chemin des bureaux là où jadis il jouait sagement en compagnie de Jaelyn. Cette femme comment l’oublier, il lui devait beaucoup, elle su lire en ce petit garçon son désespoir et petit à petit elle trouvée les mots pour lui rendre son sourire disparu. Un cœur si généreux qui s’arrêta de battre contre la paroi froide d’un camion. La mère de Lucas l’avait rapidement mit au courant de ce qui était arrivé aux parents Williams, il avait d’ailleurs assisté à l’enterrement …
Le nouveau palefrenier en chef n’avait pas été ici depuis que Jun lui avait confirmé au téléphone qu’il avait bien été embauché, et ça semblait tout à fait normal pour lui de venir se présenter ici avant de commencer le travail. Depuis toujours, il n’est pas du genre à tourner autour du pot et il a horreur de rester dans le mystère surtout quand il s’agit de boulot, malgré qu’il sache ce qu’il faut faire dans une écurie les Williams avaient certainement deux trois choses à lui dire, même si c’était qu’un conseil ou autre, ils sont les patrons après tout !
Lucas entra d’un pas franc dans le bâtiment se dirigeant vers une porte qu’il connaissait très bien, dans ce ranch rien n’avait changé depuis qu’il avait dix ans, tout le charme des battisses étaient toujours présent. Energiquement il frappa à la porte en bois, dans l’espoir que quelqu’un s’y trouve !

Il était temps de se rendre au bureau. Jun n'était pas celui qui l'utilisait le plus, laissant à Ama le soin d'administrer le ranch. Les chiffres, ce n'était pas vraiment son fort à lui. Il préférait passer du temps dans les écuries. Sauf qu'il devait quand même se rendre parfois au bureau. C'était là que ce trouvait les papiers des chevaux de l'élevage et il en avait besoin. Une personne était venue pour demander une saillie de Colonel Joe! Autant dire que Jun en était heureux. Cela signifiait une rentrée d'argent, mais aussi une nouvelle jument au ranch pour quelques jours, le temps que la saillie se fasse. Le garçon adorait avoir des nouvelles têtes et s'en occuper. Parfois, la séparation était dur, mais jamais il n'avait été content de voir partir un pensionnaire. Il aimait trop les chevaux pour cela.

Il avait donc besoin des papiers de l'étalon, pour prouver à l'homme qui souhaitait une saillie que Colonel était un étalon de race, avec d'excellents ascendant. Jun le savait parfaitement, mais ce n'était pas le cas de l'autre homme. Il ne pouvait pas savoir, même si quelques recherches sur Internet aurait permi de connaître les faits. Colonel Joe! était un étalon avec d'excellent ascendants et dont les quelques poulains avaient fait parler d'eux. Jun regrettait presque que l'étalon ne soit pas né chez lui... Enfin, ce n'est pas très grave!

Le brun entran en trombe dans le bureau et referma la porte violemment. Si les papiers de la comptabilité était bien rangé, les papiers de l'élevage ne l'était pas du tout. Jun n'était pas un maître du rangement et laissant donc cela à sa soeur, qui pourtant ne le faisait pas. Bien souvent il s'était promis de les ranger, mais il remettait toujours cela à plus tard. Il avait toujours des trucs mieux à faire.

Après avoir mis le bureau en désorde, il retrouva la feuille qu'il cherchait. Heureux, il s'écria :

C'est après avoir hurlé comme un perdu qu'il réalisa que quelqu'un avait cogné à la porte. Soupirant de désespoir, Jun alla s'asseoir, après avoir retiré les papiers de sur la chaise et déclara, de façon beaucoup plus neutre que sa dernière exclamation :

Les bureaux devraient être un lieu normalement calme et paisible un site de travail avant tout mais là derrière cette porte il y avait quelqu’un qui avait décidé de tout mettre sans dessus de sous.
Laissant son imagination de gamin voguer ça donnerait un scénario pas mal …
Un voleur venant voler des papiers importants, et si ce ranch était enfaîte une couverture d’un agence d’espion travaillant pour le gouvernement, les Williams étant tous des supers espions, et c’est donc un ennemi qui c’était soigneusement infiltré après avoir trompé toutes les caméras. Dans ses murs étaient peu être gardé des documents top secrets, nuisible pour la sécurité national et peu être même mondial, et si ces papiers entraient dans de mauvaise mains une troisième guerre mondiale ? Mais non le super palefrenier est là et d’un coup de maître digne des plus grands agents secrets de cette terre, il entra dans le bureau et d’un seul coup de poing l’intrus fut mit par terre, les précieux documents récupérés et voilà comment on sauve le monde, manque une belle fille à embrasser dans l’histoire …
Mon pauvre Lucas il est temps de grandir !
Entre le moment où il cogna son poignet contre la porte et l’instant où il ouvrit la porte quelques secondes passèrent, en effet il avait entendu un chien aboyer et deviné qui venait de débouler comme une bombe, Domino … Quand le porte s’ouvrit le première chose qu’on pouvait entendre ce fut le bruit des petites griffes du Jack Russel qui clapotaient contre le sol, passant avec aisance entre les jambes de son maître. Déboulant dans la pièce il fonça droit vers Jun, se stoppant net devant le jeune homme, la queue frétillante de joie sous l’œil désarroi de son propriétaire qui fit son entré !

« Hé saloperie tu devais rester aux écuries toi ! »

Dit-il avec son accent bien français, en fixant la boule de poil qui était devant le propriétaire du ranch, fier comme un pape. Lucas s’approcha donc du bureau tendant sa main vers le jeune homme pour le saluer.

« Bonjours Jun, et euh désolé pour la boule la poil … Il est un peu trop joyeux depuis son arrivé ici ! »

Le palefrenier s’approcha du petit chien, et aussitôt il le prit dans ses bras, celui-ci ne manqua de lui offrir une léchouille sur la joue, un amour décidément !

« Ca c’était pas nécessaire ! »

Gardant le monstre à distance de sa figure, il se tourna vers son patron avec un air plutôt sérieux, après tout s’il était là ce n’était pas pour parler de la pluie et du beau temps mais bel et bien du travail, où plutôt des taches à accomplir !

« Bon plus sérieusement j’ai l’une ou l’autre question à te poser si tu as deux minutes ?! »

Tout en reprenant son souffle, Jun s'était assit sur la chaise derrière le bureau, tentant désespérément de faire croire que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Oui, c'était le cas, mais bon, il était de même essoufflé. En forme, Jun n'était pas habitué à faire un remue-ménage pas possible dans le bureau. Comme expliqué avant, le bureau Jun n'y traînait pas souvent. Il y allait uniquement pour les papiers de ses chevaux ou pour une facture d'élevage. Et encore là, souvent il les refilait à Ama. Moins de problèmes!

La personne derrière la porte fini par ouvrir la dite porte, mais ce n'est pas une personne, mais plutôt un chien qui entra à toute vitesse dans la pièce. Le chien était d'ailleurs bien trop petit pour être celui qui avait cogné à la porte! D'ailleurs, la bête vint se stopper directement devant Jun, qui le fixait, étonné. C'est d'ailleurs pour cela qu'il ne vit pas entrer le propriétaire du chien et aussi celui qui était à l'origine du cognement sur la porte. La voix de l'homme réveilla Jun qui posa finalement son regard sur l'arrivant et ricana en entendant la remarque faite au canidé. L'ainé des Williams n'était pas un grand amoureux des chiens, mais il aimait bien la situation.

Il serra donc la main que lui tendait Lucas, après s'être relevé. Si le palefrenier était là, c'était sûrement pour une bonne raison, mais Jun espérait qu'à terme, ils pourraient sortir. Le jeune homme pourrait alors aller rejoindre son client qui allait finir par revenir. Jun avait avertit le client que la recherche des papiers pourraient être longue et comme l'homme avait faim, il était partit manger en ville, en attendant que Jun le rappel. Le brun voulait régler cela rapidement, il comptait donc rappeler l'homme très rapidement, mais évidemment, il avait laissé le numéro de téléphone à coté du box de Colonel.

La scène du bisou fit éclater de rire Jun, qui revoyait dans sa tête la même scène, mais où il fallait remplacer Lucas par Adriel et le chien par la chèvre. On pouvait aussi remplacer Adriel par Jun, mais le jeune homme n'aimait pas se rappeler cela. Le sérieux du palefrenier en chef ne calma pourtant pas le rire de l'éleveur. Il tenta de se calmer et après quelques secondes, il put enfin lui répondre :