Sean Camry { Finish

× Nom : Camry
× Prénom : Sean (se prononce Shaûn)
× Surnom : son nom est pas assez court? Pour les aventuriers suicidaires qui voudraient lui trouver un surnom, c'est à vos risques.
× Âge : Bon, son âge est quelque chose dont il n'aime pas beaucoup parler, ayant toujours mentis sur ce dernier. Il se donne toujours une marge pour donner son âge, toujours en el'augmentant pour mieux se faufiler un peu partout avant son temps. Mais il aime bien aussi jouer les petits jeunes. Prenez juste en compte qu'il est dans la tranche d'âge entre 10 et 30 ans.

Officilement, il a 18 ans, officieusement il en a de 17 jusqu'à 21.

× Date et lieux de naissance : Encore quelque chose de brumeux, il déteste qu'on le fête, alors il ne donne que le mois ou bien le jour de sa naissance, sans jamais dévoiler l'année. Donc, allons-y court, il est né le 14.

Sur son batistère de naissance, parce qu'il en a un quand même, il a été baptisé, mais sous un autre nom, il est né le 14 février 1990.

× Sexe : M, évidemment.

Personnellement

× Physique : Ici nous verrons l'anatomie humaine. Il faut passer par ce chemin pour savoir à quoi ressemble Sean sans l'avoir vu avant.

La tête : posée sur un cou assez long et fin, elle est de forme triangulaire, légèrement allongée. Une mâchoire carrée mais douce, un menton léger remontent sur une bouche aux lèvres teintées d'un rosacé naturel, très attirant. Elles sont légèrement pulpeuses et porte à gauche un piercing dit «banane», une demi-lune en acier inoxydable terminée par deux boule qui la retiennent à la peau. En remontant encore, on tombe sur un léger duvet que Sean n'aime pas, alors il le rase aussitôt qu'il apparaît, et commence juste sous son nez fin. Des narines un peu écartées, entourées d'une couche de peau assez épaisse, il a le bout du nez rond, qui a une tendance à relevé en petite trompette lorsqu'il sourit. Son arête de nez est sous une mince douche de peau qui, si on suit la ligne du nez, atteint l'arcade sourcillière portant des sourcils fins, clairsemés et bruns. Sous ces sourcils, il y a les paupières actives, qui ne tombent pas, et des yeux en forme d'amande arrondie. Dans ces yeux se trouve un trou sans fond d'un noir profond, qui est terne et sans éclat, faisant un contraste étonnant avec l'iris d'un brun chatoyant, parsemé de petites taches plus foncées ou claires qui donnent de magnifique reflets et de la brillance à son regard vif. Et par-dessus cette magnifique tête? Des tresses rastas! Depuis très jeune il les porte et en prend grand soin, c'est sa fierté. Longues de près de 50 centimètres, elles continueront d'allonger tant qu'il le voudra. Il les attache souvent en une queue de cheval et porte un bandeau fait du même tissus que celui de ses poignets. Comme couvre-chef permanant sauf exception : casquette «rapper».

Le tronc : un seul mot : long. Sans être très musclé, il est entraîné et en santé. Il fait 60 % de la taille complète de Sean, il porte des épaules qui, sans exagérer, sont assez larges, mais très fine. Mince comme un fil, ça ne l'empêche pas d'avoir une cage thoracique très forte, avec des poumons en acier, qui peuvent emmagasiner beaucoup d'air. Et aussi pousser de très puissant hurlement. Mais passons. Un coeur solide et qui pompe le sang comme il se doit. C'est comme si on laissait tomber une goutte d'eau juste sous sa pomme d'Adam. La goutte glisserait en le faisant frissoner d'un mélange de plaisir et de dégoût et atteindrait son torse nu, sans pilosité, suivrait la courbe naturelle de son thorax pour faire un léger ricochet sur les muscles de ses abdominaux. Elle terminerait sa course dans on nombril très attendrissant, que bien des filles rêvent, sous leurs gêne de l'approcher, de pouvoir voir et toucher. Poser sa main sur ce ventre plat, sentir ce coeur battre l'oreille collée contre son torse.

Bras : les bras, c'est une autre paire de manche. Agiles, longs et puissants, ils peuvent aussi étrangler que caresser avec la plus grande des douceurs. Rattachés par des omoplates et des clavicules forte sous leur frêle apparence, ils sont habitués à manier un cheval, avec douceur et fermeté, mais aussi à lever quelques poids. Ils sont un peu maigrelet, avouons-le, mais tellement irrésistibel quand ils se croisent devant son torse pour adopter une position qui peut différer à chaque fois. Ses avants-bras ont peu de pilostié, sinon d'un blodn clair à peine visible, et rejoignent des poignets où des bandes de poignet viennent orner la peau d'un teint légèrement mat. Puis, après les poignets, il y a les mains. Ah! ces mains de Dieu. Grandes, larges et habiles, elles sont travaillantes autant que fainéantes. Elles servent à appuyer sur les bouttons de la télécommande de la télévision autant qu'à serrer les rênes d'un cheval au sol ou à la monte. De longs doigts effilés mais forts terminent les deux bras.

Bas-corps : le bas-corps rassemble le bassin, les jambes, les pieds, mais aussi les hanches et le bas-ventre, juste dessous le nombril et avant le pubis ― dont nous nous abstiendront de parler des habitants du dessous ―. Commençons déjà par le haut : les hanches. Ouvertes et souvent déplacées vers l'avant, elles ont bien souvent voulues être étreintes, mais personne encore à part sa petite soeur n'a réussis à s'y accrocher sans être délogé d'une façon très violente. Les hanches sont accompagnées du bassin qui est plutôt étroit, il accroche les fémurs recouverts de muscles et de chair qui forment ensuite les cuisses. Ces cuisses fermes et endurantes, capable de supporter bien du poids. Après les cuisses vient les genoux, puis les mollets, mais contrairement à ce que vous pensez, nous allons simplement dire que ses jambes ont une galbe forte mais mince, très belles mais toujour recouvertes de ces jeans trop grand qui lui tombent sous les fesses. Ses pieds sont longs, il ne les aime d'ailleurs pas beaucoup, et portent des grandes chaussures «skate» comme il dit.

× Caractère : Caractère, personalité, traits psychologiques, que de mots pour décrire l'âme d'une personne, ou sinon ce qu'elle veut laisser croire l'être. Sean ne fait aps exception à cette masse de personne de conspirateurs, paranoïaques, anxieux et nerveux comme des puces. Sauf que lui, il cache cette conspiration perpétuelle dont il est victime ― selon lui ― sous une facette impénétrable, dont il ne se détache plus depuis des années déjà. C'est cette facette qu'il a écrit dans ce journal, et que vos yeux curieux et sans scrupules viennent explorer ces lignes écrites par une main masculine dans une calligraphie un peu maladroite et garçonnière.

Je n'aime pas écrire ce que je pense, ni ce que je ressens. Ça fait de moi un être faible, puisque j'ai besoin de tout mettre sur papier pour me souvenir. Autrement, j'oublis. Oublier, c'est pire encore que de devoir écrire. Alors j'assume parfaitement le fait d'être faible. Parce que je sais que suis aussi fort que je suis faible. On dit que je suis doté d'un courage et d'une bravoure sans bornes. Moi, je crois simplement que dans ces moments où je fais preuve de mon «courage» et de ma «bravoure», c'est qu'une peur grisante et totalement incontrôlable me prend, l'adrénaline se décharge dans mon cerveau et dans tout mon corps, mes nerfs sont à vif. Je deviens suprême, plus rien ne peut m'atteindre. Mais dès que l'adrénaline retombe, je retrouve ce calme vide et triste qui m'habite, qui fait de moi celui que les gens voit. Moi.

Moi, c'est quelqu'un qui vit dans son monde.
Moi, c'est quelqu'un de borné, tout le monde me le dit.
Moi, je suis diagnostiqué Syndrôme d'Asperger.
Qu'est-ce que c'est? C'est un TED : trouble envahissant du développement. Je suis un authiste, si on veut. Ça m'a pris du temps à le reconnaître, mais j'ai fais beaucoup de progrès. Je ne peux pas vivre normalement parce que je suis un être violent et incontrôlable. Je ne peux pas m'adapter seul à un nouveau milieu, j'ai ma bulle et personne ne doit y entrer. À vos risques si vous le faites parce que c'est dangereux pour votre vie. Mes impulsions sont totalement hors de mon contrôle, je me soigne, mais malheureusement, ça ne comble pas tout. Les seuls êtres avec qui cette maladie semble s'envoler soudainement, ce sont les chevaux, ces grands canassons auxquels j'ai mis ma confiance en eux dès ma première rencontre. En leur présence, un sourire satisfait et heureux orne mes lèvres, je me transforme littéralement et ce jeune homme instable et silencieux que je suis habituellement se change en un petit enfant émerveillé et dans un rêve.

Voilà, maintenant, je me sens mieux. Maintenant que j'ai raconté ce bout de moi à quelque chose d'autre qu'à ma conscience ou mes pensées, je me sens bien, léger et ... sur un nuage. Oui.

× Histoire :
~~Sous serment solennel fait en présence de moi, ma conscience et moi-même, je, Sean Camry, promet de tenir à jour ce journal intime.~~

Bon, c'est bien trop officiel ce truc, alors je vais simplement dire que si j'écris ici, c'est que personne dans le monde n'est assez résistant mentalement et sentimentalement pour survivre à toute mon histoire. Donc, je mets tout ça ici. Je pars d'ici, le 15 octobre 2007 pour descendre jusqu'au 4 août 1994 et remonter jusqu'en septembre 2008.

Okay, tout ça, c'est quoi? Non mais c'est vrai, faut le définir, sinon je sais que je vais me perdre moi-même. Tout ça, c'est depuis mes quatre ans. Pourquoi juste quatre ans? Ben parce qu'avant ça, c'est un gros trou noir et comme mes parents sont plus là, je peux pas leur demander des renseignements. C'est flou, dans ma tête, alors sûrement que ça va l'être sur ce papier ligné qui, comme la vendeuse l'a dit à ma soeur quand elle est allée le chercher ― ben oui! j'étais pas pour aller le chercher moi-même! ―, fleure bon la rose fraîchement cueillis et est d'une légère teinte vert pousse. Mon ... que ça sent la rose fraîchement cueillie! Ça pue le parfum à trois kilomètres! Je m'éloigne, là. Et puis? C'est mon journal! Personne ne le lira, de toutes façons, alors j'y mets ce que je veux.

Jour 1.

C'est le jour un de la fin. La fin du début, mais pas le début de la fin. Non, la fin du début parce que le début, c'est le temps où je me présentais, c'était le commencement. Ici, c'est sa fin parce que je ne me représente pas, je vais écrire. De tout et n'importe quoi, mais surtout du quoi. Bon, voilà qui est fait, je peux commencer à finir.

Quand je suis né, j'ai su que ma vie allait être un enfer. Mais je ne l'ai réalisé qu'à mes quatre ans, quand ce Dieu qui est censé nous protéger et nous aimer comme ses propres enfants m'a enlevé à mes parents. Oui. Ce jour là, plus précisément le 9 octobre, on m'a diagnostiqué Syndrôme d'Asperger à peine deux jours après une violente attaque dont j'étais l'auteur. La victime, elle, faisait deux têtes de plus que moi et était large comme un boeuf. Ça ne m'a pas empêché de lui fracturer le nez et de la mordre au sang dans le coup, cherchant à percer sa jugulaire. Il est allé à l'hôpital remplis de honte, mais aussi traumatisé. Moi aussi, on m'a amené à l'hôpital, mais on ne m'a pas mis dans la section des soins intensifs. On m'ait descendre au premier sous-sol et c'est là que j'ai vu. Vu tous ces gens agares, dans leurs vêtemetns fades. J'ai eu peur et j'ai mordu la main de ma mère qui me tenait. Tout ce dont je me souviens ensuite, c'est une ombre qui s'approche de moi recroquevillé dans mon coin en train de me bercer. Puis je me réveille dans un petit lit avec des barreaux, attachés pieds et poings.

Voilà comment j'ai connu les hôpitaux : premier sous-sol, chambre 666 ― est-ce que c'est un mauvais tour du hasard ou bien ils ont voulus faire une blague très idiote? ― patient SC40214, diagnostic : Syndrçome d'Asperger. À cette date, mon nom, si je me souviens, était Edouard Hackman. Mes parents sont venus me voir la première et la deuxième journée, puis les visites ont subitement cessée et je ne voyais plus que les infirmières qui avaient pitié de moi et les médecins qui étaient très gentils. Un mois. C'est le temps que ça m'a prit pour accepter ma maladie et commencer à la travailler. Pendant tout ce temps, je n'ai vu que quatre personne : Mary, mon infimière attitrée qui me lisait des histoires avant le coucher, M. Gaston, un autre patient qui était authiste et qui m'apprenait à compter, Mme Dean, la travailleuse sociale qui s'efforçait de me trouver une nouvelle famille parce que mes parents m'avaient officilement abandonnés et Dr Frenn, mon médecin qui m'expliquait tout ce que ma petite voix de gamin lui demandait.

Ça, ça a été le début de la fin.

Jour 2.

Aujourd'hui, ça se corse. J'ai eu une mauvaise journée. Maman m'est tombée dessus en rentrant de l'école parce que je n'ai pas sortit les poubelles. Papa est rentré en criant après moi parce que mon vélo était resté dans l'allée et qu'il venait de l'écraser. Moi aussi, je me suis mis en colère. Je déteste quand ils me crient dessus, ça fait bouillir le sang dans mes oreilles, ça provoque un gros bourdonnement et je n'entends plus rien. Alors, subitement, j'ai plaqué mes mains sur mes oreilles, les yeux fermés très fort pour ne plus les voir et j'ai crié. Crié et crié. Le silence s'est fait presque immédiatement et je les sentais me regarder. Je me balançais d'avant arrière, le haut du corps plié en deux, de grosses larmes roulant sur mes joues. D'une voix très calme et douce, Maman s'est approchée de moi et m'a enlacée. Même si je suis très grand pour mon âge, ça ne l'empêchera jamais de me prendre come un bébé. Elle m'a bercé pendant longtemps, puis Papa est venu vers nous et nous a enfermés dans ses gros bras protecteurs en s'excusant. Ça va,, le bourdonnement est passé après quelques minutes, mais j'ai attendu. Je suis bien dans les bras de Maman, elle sent toujours bon.

Avant que tu continues ton histoire, il faut que tu nous donnes un âge. Même si les autres personnages ne le savent pas, nous on a besoin de le savoir, particulièrement si ton personnage a un poste et pour qu'on voit si ton avatar à un peu de bon sens avec l'âge que tu lui donnes.

Penses à préciser, pour ton histoire, que c'est un journal, ce qui fait que l'histoire est à la première personne.